Conservatoire de la pivoine au Château de Sourches

C'est une visite que nous évoquions depuis plusieurs années, mais par manque d'organisation et/ou de temps nous loupions à chaque fois le coche, ce conservatoire n'ouvrant que quelques semaines à cette période (cette année du 27 avril au 1er juin et peut être jusqu'au 8 en fonction de la floraison). 

Ce lieu unique se situe à une trentaine de kilomètres du Mans sur la commune de Saint Symphorien. 

Pour la petite histoire, le château de Sourches  fut construit en 1756 (sur le site d'un château plus ancien). Il a été, entre autres, la propriété de la marquise de Tourzel gouvernante des princes en 1789, elle a d'ailleurs pris part à la fuite royale jusqu'à Varennes. La maison a ensuite, par héritage, appartenu à la famille de Pérusse des Cars en 1845. Durant la seconde guerre mondiale, les douves du château ont, comme bien d'autres en Sarthe servies à stocker des œuvres importantes du Louvre et d'autres comme la tapisserie de Bayeux.

La famille Des Cars (et notamment ,le romancier Guy des Cars) a été propriétaire des lieux jusqu'au rachat en 1980 par une société japonaise qui a fait scandale en laissant à l'abandon les nombreuses propriétaires acquises. En 2001 l'actuelle propriétaire, la famille De Foucaud a racheté le château. Passionnée de pivoines Madame de Foucaud a planté de nombreuses variétés dans les douves du château qu'elle a ouvert au public depuis 10 ans et ce sont actuellement 3024 variétés qui sont visibles. 

Nous n'avons pas cessé durant toute notre visite de dire "c'est beau", "c'est magnifique"... jugez en 

Ce n'est là qu'un petit aperçu évidemment.

Le château peut se visiter, la cuisine vaut le détour 

A l'arrière du château, encore et toujours des pivoines

Bref nous avons été conquis par le lieu. Le billet d'entrée à 8 euros donne le droit d'y revenir pour une seconde visite à moitié prix et une troisième gratuite, ça se comprend tant nous avons vu de pivoines en boutons qui mériteraient une autre visite dans les quinze jours à venir. 

Une petite dernière encore