Il était temps d'aller voir cette superbe exposition installée depuis novembre dernier à l'Abbaye de l'Epau et qui fini 13 Mars prochain.
Elle est l'oeuvre du collectif "tout reste à faire" et a pour but d'utiliser des instruments de musique anciens et inutilisables. Ils sont réinventés et renaissent sous la forme d'insectes et font entendre pour certains un bruit ou une musique en lien avec leur origine. C'est bluffant, beau malgré le fait qu'ils évoquent des insectes pas forcément bien aimés.
Pour ce phasme Goliath ci-dessous il a fallu :
6 lutrins - 2 darboukas - 10 accordéons - 12 violons (touches) - 1 sourdine - 1 harmonium - 2 trompettes (pistons) - 1 piano (charnières) - 1 cymbale
Pour ce doryphore : 10 pianos droits - 1 piano mécanique - 1 piano à queue - 2 violons (têtes) - 2 violoncelles (têtes) - 2 contrebasses (têtes) - 2 baguettes de tambour - 2 archets (boutons)
Pour ce scolopendre : 3 pianos droits - 2 pianos à queue - 1 piano pneumatique - 1 mandoline chinoise - 1 accordéon - 2 fuzeaux couronne 5 grelots - 2 violoncelles (chevalets)
et enfin cette cigale géante de Bornéo a permis d'utiliser : 35 archets - 16 violons - 1 alto - 9 violoncelles - 1 contrebasse - 1 harmonium - 1 piano pneumatique - 2 bombardes - 6 cornemuses
Pour compléter et parce que j'aime bien savoir de quoi je parle (et là j'avoue que sur la musique j'ai quelques lacunes) je suis allé voir quels étaient les instruments dont les noms me sont parfaitement inconnus.
Un darbouka
Source UNIVERSALIS : La darbouka (ou derbouka, ou darabukka) fait partie de la famille des instruments de musique à percussion. De facture simple, ce petit tambour à membrane unique se compose d'un corps en poterie ou en bois, voire en métal, en forme de gobelet ou de coupe, à base ouverte.
Un fuzeau couronne 5 grelots
Une mandoline chinoise
Pour finir et pour info, l'exposition poursuit sa route et sera du 7 mai au 2 octobre à Ploëzal (domaine départemental de la Roche Jagu) - du 20 septembre au 5 février 2023 au musée de la musique - philarmonie de Paris.