Expo BNF

 

Depuis le 19 mars jusqu'au 23 juin prochain la BNF propose une expo dont nous avons entendu parler hier soir. 

 

LA FRANCE SOUS NOS YEUX .c'est aussi le titre d'un livre de Jérôme FOURQUET paru en 2021,

 

 

EXTRAIT DE LA BNF :
"La Bibliothèque nationale de France consacre une grande exposition aux travaux des 200 photographes, collaborateurs réguliers de la presse nationale et internationale, missionnés par le ministère de la Culture en 2021 pour établir un panorama de la France au sortir de la crise sanitaire liée à la pandémie de COVID-19. À travers une sélection de plus de 400 clichés, cette exposition souligne la variété des approches choisies par les 200 lauréats, et raconte ainsi la France des années 2020. Son ampleur marquera l’histoire du photojournalisme"

 

Outre l 'exposition à aller voir sur place, la BNF met à disposition sur le net l'ensemble de la commande photographique journalistique par auteur sélectionné (il y en a 200) et c'est passionnant. Bon d'accord il faut avoir un peu de temps devant soi. 

 

Ici j'ai pioché un peu au hasard pour illustrer. Il s'agit d'un choix tout à fait aléatoire et personnel,  je suis encore loin d'avoir regardé tout le contenu sur le site. 

 

 

Mathias ZWICK s'est intéressé aux français et leurs autos 

Crise énergétique et enjeux climatiques, difficultés d’approvisionnement en carburant et envolée des prix, fin annoncée des véhicules thermiques et course vers le tout électrique : la voiture est au coeur de tous les débats. Mathias Zwick a mis en images cette relation particulière que les Français entretiennent avec leur auto. Il s’intéresse notamment à la question de l’autonomie en milieu rural, aux zones à faibles émissions en ville, au monde masculin et aisé de la course automobile, au phénomène de la « van life » ou à la voiture comme objet de souvenirs. Encore indispensable mais menacée, la voiture demeure au centre de l’organisation de nos sociétés. « L’automobile raconte à merveille notre temps. La photographier, c’est photographier la société tout entière. Êtes-vous prêts pour cette virée sur les routes de France ? Attachez vos ceintures, “Rien derrière et tout devant, comme toujours sur la route” (Jack Kerouac).

 

 

 

Sandra REINFLET est allé dans la Meuse à BURE 

Bure : quatre-vingts habitants, une salle des fêtes panoramique, des routes et lampadaires rutilants, une station essence comme sortie d’un film de science fiction… Le laboratoire d’enfouissement des déchets nucléaires a changé ce paysage de la Meuse, l’un des départements les plus pauvres et les moins peuplés de France. Pour faire accepter ce projet destiné à enfouir les résidus nucléaires les plus radioactifs (jusqu’à quatre cent mille ans) à 500 mètres de profondeur, les villages alentour ont reçu d’importantes compensations financières. Par une alternance de photographies d’infrastructures subventionnées et de portraits d’opposants, Sandra Reinflet interroge les mécanismes d’implantation de ce projet que l’État semble vouloir faire aboutir à tout prix.

 

 

 

 

Chloé SHARROCK a intitulé son reportage photos "Dieu n'habite plus ici" 

Le titre de ce reportage renvoie à un colloque qui s’est tenu en novembre 2018 à Rome, soulevant la question de la disparition des églises catholiques. Le pape François lui-même avait fait le déplacement, attestant la gravité de la situation. En documentant le délabrement, puis la transformation et, enfin, la renaissance des églises de France, ce projet explore la transcription architecturale et sociale de l’actuelle mutation du religieux.

 

 

 

Céline FILLEGAS sous le titre "Douce France" évoque la France du tourisme

Une fresque de la France et de la période d’incertitude à travers le prisme touristique. Céline Villegas explore le tourisme patrimonial classique, le tourisme de masse mais aussi les nouvelles formes de tourisme pour saisir le phénomène dans toutes ses nuances. Elle découpe dans des environnements de bord de mer des scènes empreintes de poésie, des fragments de corps à l’abandon, s’appuyant le plus souvent sur le contraste des couleurs pour susciter l’imaginaire.

 

 

 

Laurent MOYNAT a intitulé son choix par "Natures mortes de repas de familles"

Ce reportage envisage l’alimentation comme un miroir social à travers la réalisation d’une nature morte à l’issue d’un repas, le quinzième jour du mois. Cette représentation en creux de la condition de Français de tous âges et issus autant des classes modestes qu’aisées possède une forte charge suggestive malgré l’absence de protagonistes.

 

 

La liste des photographes est là  

 

bonne visite virtuelle à défaut de vous rendre à la BNF. 

 

 

 

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C
Très interessant ! Merci pour le partage Maryline !
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T
De rien !! belle journée à toi
P
Ah! Oui! Des sujets intéressants! Tu nous racontera tout !<br /> Bizzz et belle journée
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T
il faut qu'on organise la visite... mais ça se bouscule avant l'été
L
On marche sur la tête avec la première photo ?<br /> Bonne après-midi.<br /> Gros bisous<br /> Lavandine
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T
oui c'est la tête à l'envers ou c'est renversant au choix !!
C
Ton choix est parlant ! Je ne sais si j'aurais le temps d'y aller lors de mon prochain passage à Paris mais je note pour le cas où je me trouve à avoir du temps libre. Belle journée.
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T
il y a tellement de choses à visiter à Paris... il faut faire des choix