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Qu'ils sont beaux ces mots, à lire et à entendre...

 

 

Ah chère Ame courageuse

Bienvenue…

Entre, entre donc…

Je t’attendais… oui, toi et ton esprit ! Je suis heureuse que tu aies trouvé le chemin.

Viens, assieds-toi auprès de moi. Laissons un peu de côté « toutes ces choses qu’il nous reste à faire ». Nous aurons le temps plus tard. Le jour lointain où nous nous présenterons à la porte du paradis, je t’assure qu’on ne nous demandera pas si nous avons bien mené le balai. On nous interrogera sur la profondeur de l’existence que nous aurons choisi de vivre plutôt que sur le nombre de « broutilles essentielles » par lesquelles nous nous serons laissé déborder.

Donc pour le moment, autorisons-nous quelques calmes pensées avant de reparler du monde et de son tumulte… Installe-toi sur cette chaise. Elle me parait convenue à ton corps précieux. Bien. Maintenant, prends une longue inspiration… Laisse tes épaules retomber, retrouver leur forme naturelle. N’est-ce pas agréable de respirer cet air pur, tout simplement ? Inspire encore. Voilà… Je t’attends… Tu vois ? Tu es plus calme, maintenant, plus présente.

J’ai allumé le feu juste pour nous ; il brûlera jusqu’au bout de la nuit, assez longtemps pour accompagner toutes « les histoires dans les histoires » à venir. Accorde-moi quelques instants, le temps de finir de nettoyer la table avec de la menthe fraiche. On va sortir le beau service et boire ce qui est réservé « aux grandes occasions ». Les « grandes occasions » ce sont en fait celles que l’âme préside. Tu as remarqué ? Cette tendance à trop vouloir « réserver », c’est la façon un peu grognon qu’a le moi de faire savoir que pour lui, l’âme ne mérite pas qu’on mette chaque jour les petits plats dans les grands. Et bien si, elle le mérite.

Restons donc assises ensemble, comadre, rien que nous deux… et l’esprit qui se crée chaque fois que deux âmes, ou plus, se réunissent dans l’attention et le respect mutuels, chaque fois que deux femmes ou plus parlent « des sujets qui comptent vraiment ».

Ici, dans ce refuge à l’écart de tout, l’âme est autorisée… et encouragée à dire le fond de sa pensée. Ici, ton âme est en bonne compagnie. Ici, à la différence du monde extérieur, ton âme est en sécurité. Détends-toi, comadre, ton âme est en sécurité.

 

 

Il s'agit du début de ce très joli livre qui parle de transmission

 

 

 

qui évoque nos grands-mères,  nos ainées, celles qui nous incitent à vivre pleinement, à développer notre vision intérieure, à écouter notre intuition.

 

Où il est question de force et de sagesse.

 

Un livre dont les mots font du bien...

 

 

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A
beau blog. un plaisir de venir flâner sur vos pages. une découverte et un enchantement.N'hésitez pas à venir visiter mon blog (lien sur pseudo) au plaisir
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P
En ce moment, je ne lis pas beaucoup, je l'avoue : je me tricote des pulls. Mais je retiens ce titre lorsque j'aurai envie de me replonger dans la lecture. J'ai tout mon temps maintenant, je suis en grandes vacances !<br /> Merci Maryline.
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T
un petit livre très beau qui fait réfléchir !!
M
Comme cet extrait encourage à découvrir la suite, je note donc aussi, et merci.
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T
tu verras, les grands-mères sont des femmes sages !!
C
Tentant ! Un de plus à noter sur la liste de mes envies !
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C
En tous les cas, j'adore le début Merci du partage ! Bises et bonne soirée.
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M
joli, très joli,<br /> préambule qui ne me laisse pas indifférente, merci de partager, je note les références,<br /> belle soirée
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C
Beau texte émouvant et authentique. mais pourquoi le réserver aux femmes? Même si les hommes donnent parfois une image plus rustre, ils n'en sont pas moins humain et sensibles à la transmission parents / enfants
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