Elle avait pourtant bien commencé.
J'ai été ravie d'assister en cette veille de 14 juillet à une cérémonie républicaine.
Elle était là pour rappeler que la défense de nos valeurs sous les couleurs de la France n'ont pas été un vain mot en des temps pas si lointains.
Nous étions loin de penser à ce moment là qu'une nouvelle fois ces couleurs seraient à déployer à une autre occasion que ces cérémonies ou autour d'une finale de foot.
La soirée s'est terminée avec le feu d'artifice tiré au Mans le 13 juillet. Les lieux choisis pour les tirs se situent en plein centre ville autour de la Sarthe, ce qui limite la hauteur des projectiles (pas plus de 60 mètres).
De fait le spectacle n'est sans doute pas très grandiose en regard de certains autres, (wouhaa celui tiré à Paris vu à la télévision, pas le même buget aussi !!), mais la configuration des lieux permet justement à une foule très importante d'être là et d'apprécier la proximité et la magie des lumières.
La semaine devait se poursuivre avec une invitation à diner faite aux amis pas vus depuis quelques semaines.
Nous nous étions répartis les choses, à Jane l'idée de l'entrée froide (aile de raie, dés de tomates, tranches de concombres le tout sur un lit de fromage type petit Billy), on a laissé à l'homme la grillade à la plancha (un morceau de paleron mariné) et la ratatouille faite maison, à moi évidemment le dessert : une tropézienne revisitée par Christophe FELDER, recette extraite du livre offert à Noël (j'en ai encore plein à tester, un régal ce livre là).
Cette tropézienne, reprend les codes classiques de la recette d'origine : une brioche (à commencer la veille) imbibée de fleur d'oranger, une crème pâtissière parfumée elle aussi à la vanille et à la fleur d'oranger mélangée à de la chantilly faite maison et des abricots légèrement poêlés.
Un peu de douceur dans un monde bien brutal en ce moment.
Et encore ce matin, on reparlait de notre si beau voyage à Istanbul, inenvisageable désormais...